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Lassée d’être devenue le carrefour obligé des migrants souhaitant rallier l’Allemagne ou la France, la Hongrie a fermé sa frontière avec la Serbie le 14 septembre 2015.


Depuis, la situation s’est nettement tendue sur place entre les forces de l’ordre hongroises et les migrants, désormais bloqués.



Certains décrivent même un “film d’horreur”


"On a essayé une première fois de passer la frontière serbo-hongroise avec un passeur dans la nuit. On était vingt. C'était un film d'horreur, on était dans le noir total, on ne savait pas où on allait, on ne savait pas si on pouvait faire confiance aux passeurs, explique Mohamad Nour, réfugié syrien de 26 ans arrivé depuis en France, à L’Obs. Il y avait une très grande présence policière au niveau du mur. Tout à coup, l'armée serbe a débarqué. Ils nous ont embarqués en voiture au poste de police. Ils nous ont dit : 'On vous ramène en Macédoine'. Ils ont séparé les familles des célibataires."  

La police hongroise a  été jusqu’à déployer des tanks et fait usage de gaz lacrymogène et de canons à eau contre les migrants, le 16 septembre, faisant de nombreux blessés. Un traitement jugé “inacceptable” par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.

Plus personne ne passe

stoppés net

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Coups, canons à eau et gaz lacrymogènes

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Contourner la Hongrie

Bloqués face aux barbelés et à l'armée hongroise, les migrants doivent désormais trouver une autre route et optent pour la Croatie. Quelque

1.191 personnes sont ainsi entrées dans le pays près de Tovarnik, à la frontière avec la Serbie, mercredi 16 septembre. Objectif: rejoindre l'Allemagne via la Slovénie et l'Autriche. Ou entrer en Hongrie via un point de passage pas encore fermé.

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Cap vers l'Allemagne